Dans cet article, vous apprendrez en détail comment ouvrir une entreprise de conseil en Suisse - notre idée commerciale #15.
Il n'y a guère d'autre industrie qui soit aussi florissante que celle du conseil. Que vous soyez coach, formateur ou consultant, vous avez le choix entre des sujets extrêmement variés. Développement personnel, coaching de gestion, conseil en informatique, formation aux logiciels ou ateliers de consolidation d'équipe... Compte tenu de cette diversité, il semble presque que tout le monde puisse exercer cette profession. Et ce n'est pas complètement faux.
Étude de marché
Avant toute chose vous devez vous renseigner sur votre marché.
Qui sont les concurrents et comment sont-ils positionnés ? Idéalement, vous devriez même connaître les tarifs journaliers de vos concurrents. Prenez en compte à la fois les entrepreneurs individuels ainsi que les grandes sociétés ou agences de conseil. Vérifiez qui s'est installé dans votre région, si vous pouvez vous déplacer ou étendre votre sphère d'activité, peut-être même en utilisant des canaux de communication supplémentaires tels que le téléphone ou le chat vidéo. L'analyse du marché aborde également la question de savoir comment et où vous pouvez vous positionner avec votre offre de manière particulièrement prometteuse.
Essayez aussi d’en savoir le maximum au sujet de votre groupe cible même si cela n’est pas forcément très simple pour une entreprise de conseil. En effet, la clientèle peut être extrêmement variée et très difficile à cerner.
Choix du concept d'une entreprise de conseil
Vous devez définir clairement votre concept commercial en fonction de votre profil. Réfléchissez à la manière dont vous voulez être indépendant en tant que consultant : les clients viennent-ils à vous ou est-ce que vous allez vers les clients ? Qu'est-ce que cela signifie pour vous et vos frais de fonctionnement ? Proposez-vous vos services aux particuliers, aux équipes, aux entreprises complètes ? Comment les facturez-vous et quand ?
Une question centrale est également de savoir si vous voulez commencer en solo avec votre propre cabinet de conseil ou si vous voulez rejoindre un groupe de grandes agences en tant que consultant indépendant. Ceci a l'avantage que les sociétés de conseil s'occupent du recrutement de clients à votre place et que vous aurez probablement accès à des projets beaucoup plus importants (y compris des paiements plus généreux). Cependant, les agences retiennent souvent 20 à 50 % des honoraires journaliers.
Si vous souhaitez vous lancer seul, il est important de bien vous positionner, tant au niveau de votre groupe cible que du domaine dans lequel vous voulez officier.
Trouver un lieu pour ouvrir sa propre entreprise de conseil
Pour que vous puissiez trouver un lieu adéquat, il est essentiel que vous soyez au clair avec votre concept. En effet, si vous souhaitez que les gens viennent chez vous pour recevoir vos conseils alors il serait judicieux de choisir un emplacement bien centré et facile d’accès. Bien entendu, si c’est vous qui vous rendez chez vos clients, la question du lieu d’établissement de votre entreprise n’est pas aussi primordiale. Par conséquent, si vous n’allez pas ou que très rarement recevoir des clients dans vos locaux, ne jeter pas votre dévolu sur un emplacement extrêmement couteux qui vous fera perdre de l’argent inutilement.
Formalités pour pouvoir ouvrir une entreprise de conseil en Suisse
En raison de la diversité du marché du conseil, il n'existe pas de formation standard que vous devez suivre avant de commencer votre activité indépendante. Par contre, pour se lancer dans le conseil professionnel sur des sujets très spécifiques, une formation professionnelle appropriée et autant d'expérience pratique que possible sont très utiles.
Choix de la forme juridique pour une entreprise de conseil
Vous trouverez ici de plus amples informations sur les différentes formes juridiques suisses.
Si vous recherchez une assistance professionnelle, nos avocats seront heureux de vous aider à choisir la meilleure option pour votre société de conseil.
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Les besoins humains et matériels pour ouvrir sa propre entreprise de conseil
Besoins humains pour ouvrir une entreprise de conseil
Vos besoins humains dépendent avant tout de votre concept et de la manière dont vous vous voulez commencer votre activité indépendante. Allez-vous créer une société unipersonnelle ou souhaitez-vous vous associer à d’autres consultants ? Souhaitez-vous prendre sur vos épaules les tâches administratives ou allez-vous engager une secrétaire ? Êtes-vous capable de vous occuper de la comptabilité par vous-même ou souhaitez-vous la délocaliser vers une fiduciaire ? Autant de questions qui ont un impact direct sur vos besoins humains.
Besoins matériels d'une entreprise de conseil
Les besoins matériels pour créer votre société de conseil dépendent également de votre concept et de la branche dans laquelle vous souhaitez opérer. Dans tous les cas, vous aurez besoin d’un bureau, de matériel informatique et de communication ainsi qu’éventuellement d’une ou plusieurs salles de consultation. Si vous souhaitez donner des conseils dans un domaine pratique alors peut-être que vous aurez besoin de machines spécifiques à ce domaine ainsi que de locaux pour entreposer les machines en question.
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Assurances et pensions
N'oubliez pas de tenir compte des assurances que vous devez ou devriez souscrire pour ouvrir votre entreprise de conseil et des pensions que vous devez payer. Le choix de la forme juridique a une grande influence sur la question des assurances et des pensions à verser.
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Le business plan d'une entreprise de conseil
Tous les éléments que vous avez analysés dans votre étude de marché doivent être pris en compte dans votre business plan. Ce document est essentiel lors de la création d'une entreprise et vous permet d'évaluer la viabilité du projet. Il permettra également à l'entrepreneur d'obtenir plus facilement un financement. Le business plan poursuit les objectifs suivants :
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expliquer le projet de manière claire ;
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déterminer la stratégie choisie par l'entreprise et ses besoins financiers ;
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convaincre les établissements de crédit ;
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faire la lumière sur le fonctionnement futur de l'entreprise ;
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anticiper les différentes hypothèses et difficultés qui peuvent se présenter.
Cette étape est d'une importance cruciale pour les entrepreneurs. Un bon business plan permet de convaincre des partenaires potentiels tels que des investisseurs ou des restaurateurs. Il convient de calculer les coûts d'acquisition des meubles, des appareils électroménagers ou des éléments de décoration tels que les cartes de menu. Calculez ensuite le chiffre d'affaires que votre société de conseil va générer.
Établissez également un budget pour les frais accessoires :-
Coûts de la stratégie marketing : création du site web, dépliants...
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Frais d'abonnement : téléphone, électricité...
Comme chaque cas est unique, vous devrez étudier tous les éléments pour créer un bon business plan.
La préparation d'un business plan est souvent synonyme de stress. L'enjeu est en effet important. Notre modèle TAKEOFF vous aide à structurer et à mettre en œuvre votre plan d'affaires de manière professionnelle.
Le financement d'une entreprise de conseil
L'investissement initial pour l'ouverture d’une société de conseil n’est forcément très élevé, surtout si vous ne souhaitez pas recevoir de clients dans vos locaux.
Si vos fonds propres ne sont pas suffisants pour couvrir ce financement, vous pouvez recourir à l'une des options de financement suivantes.
Fonds propres
Les fonds propres restent le meilleur moyen de financer une start-up. En effet, si vous pouvez autofinancer votre nouvelle entreprise cela vous évite devoir payer des intérêts parfois assez élevés et d'être dépendent de tierces personnes. Malheureusement, il est assez rare qu'un jeune entrepreneur possède suffisamment de fonds propres pour assumer seul le lancement de son entreprise.
Prêts
L'un des moyens de financer votre entreprise repose sur les prêts. Ceux-ci sont généralement fournis par les banques, mais aussi par des particuliers.
3Fs
Pour les start-ups, les 3 F sont la source d'investissement la plus courante : Friends, Family et Fools. Dans la plupart des cas, les amis et la famille sont les premiers investisseurs des jeunes entreprises. Ils ont l'avantage de connaître les compétences du jeune entrepreneur et de pouvoir estimer les risques de l'investissement.
