Le nombre croissant de Food Trucks, de Take-aways asiatiques, de kebabs et d'autres stands de snacking le montre : La tendance est à l'ouverture de son propre snack.
Cet article montre quels aspects doivent être pris en compte en particulier lors de l'ouverture de son propre snack.
Avant toute chose vous devez procéder à une étude de marché. Cela consiste à analyser le marché des snack-bars à l’échelle locale, c’est-à-dire là où vous voulez vous installer.
Pour réaliser une étude de marché en bonne et due forme, vous devez tout d’abord vous renseigner sur l’offre actuelle en snack-bars dans votre secteur. Quels sont les snack-bars qui sont déjà présents dans votre zone géographique ? Quel type de cuisine proposent-ils ? Quels tarifs pratiquent-ils ? Quand sont-ils ouverts ? Emploient-ils du personnel ?
Ensuite, vous devez vous intéressez à la demande. Pour ce faire, faites des recherches sur les habitudes et caractéristiques des gens formant cette demande. Pourquoi sont-ils dans ce secteur ? S’agit-il d’employés de bureaux ? De pendulaires ? De touristes ? De familles ? D’étudiants ? Quel est leur âge moyen ? De quel budget moyen disposent-ils ? A quelle heure il y a-t-il beaucoup de passage ?
Comme pour la création d'un restaurant ou d'un bar, il faut créer un concept de snack-bar ou de food truck. Consacrez suffisamment de temps à trouver un argument de vente unique pour lequel il existe une demande et qui vous convient. Exemples : Collations véganes, food truck bio, cuisine exotique originale, service de traiteur ou de livraison comme service supplémentaire, longues heures d'ouverture dans les quartiers animés, etc.
Pensez également à la préparation des aliments avant d'ouvrir un snack-bar. Réfléchissez à la question de savoir si vous voulez préparer les aliments vous-même ou vous les faire livrer, et si vous pouvez les préparer sur place ou dans une grande cuisine. Ces décisions dépendent fortement des compétences et de l'expérience du fondateur et ont un impact sur les coûts d'investissement et de fonctionnement du snack-bar.
Vous devez définir un concept prometteur et qui vous différenciera des concurrents déjà en place dans votre secteur. Votre leitmotiv doit être « différenciation » !
Par rapport aux restaurants, les snack-bars sont plus dépendants des clients de passage. La plupart du temps, cette clientèle non contraignante constitue la majorité des clients (clients qui mangent sur le chemin ou employés pendant la pause de midi). Les lieux susceptibles d'être choisis doivent donc faire l'objet d'un examen approfondi. Répondez aux questions suivantes :
Est-ce que je dispose principalement de bureaux ou d'appartements à proximité ?
Puis-je bénéficier de la présence de pendulaires ou de touristes (gares ferroviaires, gares routières) ?
Quelle est la demande le matin, à midi, le soir et le week-end ? Le moment de la journée où la demande est la plus forte correspond-il au concept ?
Y a-t-il des groupes cibles ayant des besoins particuliers (fêtards, visiteurs d'événements, célibataires) ?
Si vous souhaitez ouvrir un snack-bar ou un food truck, vous devez tenir compte des exigences légales particulières du canton dans lequel vous vous trouvez. Il est généralement plus facile, d'un point de vue juridique, d'installer un snack-bar qu'un restaurant, mais cela dépend de l'emplacement choisi. Selon les cantons, une licence d'exploitation, un brevet d'hôte, les deux ou rien du tout sont nécessaires.
Dans tous les cas, vous devez accorder une attention suffisante au thème de l'hygiène. En Suisse, par exemple, les buffets ouverts nécessitent un protège-crachats, et dans un snack-bar, vous n'avez pas toujours l'eau courante ou des installations de refroidissement suffisantes. Presque tous les cantons exigent également un concept d'hygiène (concept HACCP) avant l'ouverture. Contactez l'inspection cantonale des denrées alimentaires pour obtenir des informations plus détaillées sur les exigences en matière d'hygiène pour les snack-bars.
Toutes les informations relatives aux formalités dans le domaine de la restauration en Suisse sont disponible sur le site de gastrosuisse.ch
Si vous souhaitez ouvrir un snack-bar tout seul et de manière rapide et non contraignante, la meilleure solution est sans doute la raison individuelle. Par contre, si vous souhaitez vous associer, la Sàrl pourrait être une bonne alternative.
Vous trouverez ici un tableau comparatif des diverses formes juridiques Suisses.
Si vous hésitez toujours dans le choix de la forme juridique pour votre snack-bar, les avocats de STARTUPS.CH se feront un plaisir de vous conseiller.
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Quels sont les besoins matériels et humaines de mon snack-bar ? Il y a autant de réponses possibles à cette question qu’il y a de concepts possibles pour ouvrir un snack-bar. En résumé, on peut dire que cela dépend de votre choix de concept.
Admettons que vous souhaitez ouvrir un food-truck dans lequel vous vendrez des hot-dogs le midi dans une zone de bureaux. Vos besoins matériels se cantonneront uniquement à l’achat/location du véhicule, aux machines à hot-dogs, à la nourriture (saucisses, sauces et pains), à un frigo ainsi qu’au système de paiement. De plus, pour un tel concept vous n’aurez probablement pas besoin d’engager du personnel pour vous aider. En revanche, si vous souhaitez ouvrir un établissement de restauration rapide, comme par exemple un kebab, vos besoins seront bien plus grands que pour le food-truck.
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N'oubliez pas de tenir compte des assurances que vous devez ou devriez souscrire pour ouvrir votre snack-bar. Le choix de la forme juridique a une grande influence sur la question des assurances et des pensions à verser.
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Même si le concept d’un snack-bar n’a rien de compliqué en soi, chaque personne souhaitant ouvrir sa propre entreprise doit rédiger un business plan. Cela vous permet d’avoir une vue d’ensemble sur votre projet, d’anticiper les éventuels problèmes à venir et surtout de pouvoir convaincre de potentiels investisseurs ou associés.
Selon votre concept, l’investissement initial pour votre snack-bar sera plus ou moins élevé. Si vos fonds personnels ne suffisent pas, vous devrez alors emprunter de l’argent. Dans le cas d’un snack-bar, qui est une idée commerciale très classique, vous devrez logiquement vous tourner vers des préteurs dits également « classiques » : 3F (Friends, Family & Fools) ou banques.
